L'accompagnement autrement - Sandra Bernard conseil - Lyon

L'accompagnement autrement


Coaching d’équipe

Coaching d’équipe

Approche par la Gestalt-thérapie



Les apports de la Gestalt et de l’Ennéagramme en coaching d’équipe


La Gestalt privilégie le travail de groupe comme moyen d’expérimenter de nouveaux comportements en « milieu protégé ». Au sein d’une équipe, cette approche va orienter le travail sur le « comment faire ensemble autrement
demain » (puisque cela n’est pas efficace / confortable aujourd’hui) », plutôt que sur le « quoi faire ensemble ». La Gestalt s’intéresse aussi à ce qui se passe
« dans la zone de contact entre les personnes » et permet – à un moment donné – de repérer ce qui fait « empêchement » au bon déroulement de la relation entre les membres de l’équipe.

L’élaboration de « représentations théâtralisées » (sculptures vivantes,…) de la problématique d’équipe / d’une situation vécue par l’équipe, …est également un emprunt à la Gestalt. Cette manière de « transférer la problématique » sur un objet extérieur permet à l’équipe, à la fois de prendre du recul, de dédramatiser, d’élaborer un diagnostic partagé des dysfonctionnements et de construire une vision d’avenir.

La préoccupation d’un rapport plus « authentique » à son environnement professionnel, d’une « responsabilité de ses choix », propre à la Gestalt, habite également mes interventions. Cela se traduit notamment par la recherche de la reconnaissance par chacun de sa contribution dans la problématique d’équipe.

L’Ennéagramme – en tant qu’approche de la personnalité, est un outil puissant à partager en équipe. L’exercice du blason et des cartes valeurs permet en particulier de mettre des mots précis sur les modes de fonctionnement de chacun. Chaque membre de l’équipe réalise ainsi que certains comportements qui génèrent de l’agacement sont constitutifs de la personnalité, plutôt que intentionnellement dirigés vers les autres.


Le coaching « d’émersion »


Dans le coaching dit « d’émersion », le coach propose à l’équipe de s’extraire de son « milieu naturel » pour :

prendre du recul sur une problématique liée au fonctionnement de l’équipe (processus),
réguler un conflit au sein de l’équipe,
s’atteler à un enjeu important (redéfinir sa mission,…) ou une tâche critique (faire le bilan de l’année écoulée et fixer des objectifs pour l’année à venir,…) avec le support d’une méthodologie.

C’est alors le coach qui gère le processus et anime le(s) temps de travail.

Le coaching s’inscrit autant que possible dans la durée et s’opère en 3 étapes :

des entretiens individuels préparatoires pour :

• créer un premier contact avec chacun et recueillir les attentes individuelles,
• réaliser un diagnostic de la situation de l’équipe / de ses « empêchements » à fonctionner de manière fluide et confortable pour chacun des membres,
• repérer d’éventuelles tensions qui n’auraient pas été verbalisées.

un séminaire temps fort pour construire la situation souhaitée.

un ou plusieurs temps de suivi pour s’assurer de la mise en œuvre du (des) choix (s) arrêté(s) par l’équipe et entraîner celle-ci à réaliser son propre suivi.


Le coaching d’immersion


Dans le coaching dit « d’immersion », qui peut tout à fait cohabiter avec le premier type de coaching au sein d’une même mission, le coach est l’observateur ou le témoin de l’animation que conduit le leader naturel de l’équipe; il s’immerge dans le quotidien de l’équipe et offre le soutien d’un questionnement ouvert / donne du feed-back, pendant et après une réunion, selon le contrat convenu avec l’équipe. Il peut aussi, dans un second temps, revenir au premier plan de la scène, en proposant à l’équipe d’expérimenter de nouvelles modalités de travail (réunion déléguée) que celle-ci adoptera, en partie ou complètement, en fonction de la décision collective.


La médiation ou la régulation


La médiation ou régulation – usitée en cas de tensions et conflits au sein d’une équipe - nécessite souvent un travail préparatoire individuel, à la fois d’apaisement des ressentis et d’objectivation des dysfonctionnements. Cela contribuera à rendre le(s) temps collectif(s) profitable(s) car les membres de l’équipe auront été mis « en capacité d’écoute » vis-à-vis de leurs collègues. La séquence habituelle consacrée à la définition des règles dont chacun a besoin pour se sentir à l’aise dans le temps de travail abordé est particulièrement critique dans une démarche de médiation : elle n’empêche pas l’expression des ressentis mais le permet dans un respect mutuel.


Durée et rythme d’un coaching d’équipe


La durée et le rythme d’un coaching dépendent de chaque équipe mais, d’une manière générale, l’accompagnement doit s’inscrire dans le temps car un changement important ne se décrète pas, d’autant moins qu’il concerne plusieurs personnes qui n’ont pas le même rythme.


Mode de collaboration avec l’équipe et son responsable


En initiant un coaching d’équipe, le coach se met au service de l’équipe, non du seul responsable. Son client, c’est l’équipe. C’est une manière d’éviter l’écueil de la « position haute » dans laquelle le responsable pourrait se mettre, invitant ses collaborateurs à changer sans lui-même se remettre en cause.

Ce postulat – service à l’équipe – est évoqué de manière transparente et validé avec le responsable.

Les objectifs et le résultat attendus (contrat) sont clairement définis avec le responsable de l’équipe. Ils sont très souvent réajustés à l’issue des entretiens individuels et donc revalidés auprès du responsable.

Le responsable est évidemment partie prenante dans le coaching d’équipe et présent dans les temps de travail collectifs qui sont organisés.


Lieu


Afin de faciliter la prise de recul et d’éviter les interférences avec les activités opérationnelles, le(s) temps fort(s) d’un coaching d’émersion est (sont) généralement organisé(s) « en résidentiel ».

Par ailleurs, le lieu doit inspirer le calme et la sérénité pour réaliser un travail d’équipe qui exige de l’investissement et de l’engagement.

A contrario, le coaching d’immersion est réalisé sur le lieu de travail de l’équipe, dans les conditions « les plus naturelles et habituelles» qui soient pour celle-ci.